Textes de la soirée du 10 septembre
Je l'ai vu l’éphémère
Cet essentiel toujours naissant
Dans un battement de paupières
Un soupir
Dans le silence pesant
Il est caché dans cette page
Mais toujours sur l'autre versant
Il est là
Sur ton visage
Quand tu rêves comme un enfant
***
On devrait déposer nos rêves
On devrait déposer nos rêves
Dans des bulles de savon
Il suffirait alors
Pour en percer le mystère
De les effleurer
À la pointe de notre crayon
***
Quelques secondes
Dans les bras d'un ange
Ont suffit
Pour qu'une plume de son aile
Grave à jamais en moi
L'empreinte de notre ciel
***
Un chat s'enfile dans le grenier de
l'âme
Pour y laisser, telle une image de
flammes,
La trace d'une inconscience indélébile.
Le froid pleut, la lucarne pleure des
étoiles
Et l'ennui tombe dans la poussiéreuse
toile
Qui étrangle la poésie entre ses
fils.
***
Il n'y a plus rien à dire, plus rien à
faire,
Car à force de m'égarer
J'ai perdu le mot
Et pleuré sur les traces de mes
propres pieds
Pour qu'elles s'effacent au plus vite.
***
Papillon, tu t'envoles
Et je me retrouve les pieds liés
Dans une rose qui ne veut plus écrire.
Il n'y a plus rien à refuser et
pourtant
Il me faut sentir ce parfum monter,
Ce parfum de la rose qui ne sait pas
mourir.
***
Sac au dos
Sous un soleil d'été
Je redécouvre ma petitesse
En pleine montagne
Les pas s'enchaînent
Se multiplient
N'en finissent pas
Patience, confiance
La cabane, il faut la mériter
Les marmottes sifflent
De tous côtés
Elles rigolent nous voyant peiner
Les chamoix courent
Sautent sans difficulté
Non! Je n'ai pas la même facilité
Ça monte, le sac s’alourdit
Mes pas ralentissent
Il fait plus chaud
Je souffle et m'essouffle
Plus le col se rapproche
Plus la marche devient légère
Ça y est, j'y suis
Face à l'immensité
A la beauté du paysage
J'oublie que je porte un sac
Je m'émerveille
Quel silence
Je me sens bien, serein
Plus bas, un petit lac
C'est reparti, je reprends chemin
Sourire aux lèvres
Prochaine halte: baignade
***
Sac au dos
Sous un soleil d'été
Je redécouvre ma petitesse
En pleine montagne
Les pas s'enchaînent
Se multiplient
N'en finissent pas
Patience, confiance
La cabane, il faut la mériter
Les marmottes sifflent
De tous côtés
Elles rigolent nous voyant peiner
Les chamoix courent
Sautent sans difficulté
Non! Je n'ai pas la même facilité
Ça monte, le sac s’alourdit
Mes pas ralentissent
Il fait plus chaud
Je souffle et m'essouffle
Plus le col se rapproche
Plus la marche devient légère
Ça y est, j'y suis
Face à l'immensité
A la beauté du paysage
J'oublie que je porte un sac
Je m'émerveille
Quel silence
Je me sens bien, serein
Plus bas, un petit lac
C'est reparti, je reprends chemin
Sourire aux lèvres
Prochaine halte: baignade
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