Textes de la soirée du 18 novembre 2014
LA PLUIE
Au milieu de nulle part, lointain,
Se situait ma maison,
Et je rêvais de voyager.
Le vent qui chantait sa chanson,
Mes yeux qui regardaient dehors avec passion,
Le spectacle qui allait arriver.
L’odeur des terres mouillées,
Le bruit de ces gouttes enchantées,
Et dans nos cœurs, l’allègresse,
C’était fini, la sécheresse.
Et nous, les enfants, en toute liberté,
Allions dehors, nous mouiller,
Quel bonheur, quelle euphorie,
Qu’est-ce que c’est beau, LA PLUIE.
Au milieu de nulle part, lointain,
Se situait ma maison,
Et je rêvais de voyager.
Le vent qui chantait sa chanson,
Mes yeux qui regardaient dehors avec passion,
Le spectacle qui allait arriver.
L’odeur des terres mouillées,
Le bruit de ces gouttes enchantées,
Et dans nos cœurs, l’allègresse,
C’était fini, la sécheresse.
Et nous, les enfants, en toute liberté,
Allions dehors, nous mouiller,
Quel bonheur, quelle euphorie,
Qu’est-ce que c’est beau, LA PLUIE.
***
Humide naissance
Lourde
besace qui dans les nuages pèse,
Noires
émotions qui aux frontières pressent
le
cœur, plein à ras bord de ce qui touche, blesse
Le ciel
s’affaisse dans un profond malaise.
La
voilà prête à exploser, la cage.
À l’intérieur tout n’est plus que cri, rage,
L’orage
craque, les flots dehors s’accumulent.
Ces
eaux emportent tout sur leur passage,
Débris
oubliés
Colères
bridées
Chagrins
camouflés
Forces
déguisées
(silence)
La
voilà la fragile nudité…
Elle
grelotte dans cette crue vérité
Tandis
que la pluie s’apaise, elle se laisse
choir
dans la chaleur de bras de tendresse.
Et
toute petite chose recroquevillée,
L’assourdissante
tempête s’en est allée
Laissant
la place au clapotis léger
D’une
bruine calme que l’âme peut épancher.